Une vidéo de présentation de son projet d'"enquête
sur les modes d'existence" sur son site
:
Cette façon de vouloir - en faisant appel à la collaboration
de tous les volontaires - mettre à plat les processus par
lesquels nous sommes mobilisés sur des aspects secondaires
tandis que les aspects essentiels nous échappent est très
pertinente.
Ecrit il y a 75 ans, le discours final du film le
dictateur de Charlie Chaplin, même s'il nécessite d'être remplacé dans son
contexte, est édifiant :
http://www.youtube.com/watch?v=ML3Ub0Of1Go
Les droits de l'homme
Si l’on affirme qu’au même titre que les autres droits officiellement
intégrés à la déclaration, le droit de comprendre est essentiel à l’homme, que
le droit de douter des réponses qui lui sont apportées en découle, que le droit
d’habiter un endroit suggère que nous puissions réfléchir à cet endroit, le
penser même. Que penser à plusieurs pousse inévitablement à interroger la
communication à l’intérieur d’une communauté. Qu’aussi grande, essentielle et
érudite soit la vérité que l’on souhaite affirmer, il est avantageux de le faire
dans un langage simple. Si tout cela se place au cœur de la pratique de
l’architecte, et que de surcroit, il refuse le tout pouvoir que lui confèrerait
la construction à tout prix, alors l’architecture ne disparaît pas, mais se
déplace. A un autre endroit : celui de la pensée. Celui de la joie de la pensée
aussi. Celui de l’utopie mais qui ne se départirait d’aucun impératif de
réalité.
Cela fait bien longtemps que
Yona Friedman
a commencé sa carrière d’architecte, et tout un projet au cœur duquel se trouve
placé, non sans humour, non sans radicalité, l’être humain.
Le
Centre National de l’Edition et de l’Art
Imprimé
(Cneai) donne à voir depuis six ans des propositions de Yona Friedman mais édite
aussi quelques-uns de ses livres très importants.
Sylvie Boulanger est la directrice du Cneai.
Marie Richeux
http://www.franceculture.fr
A partir du site "Plateformes", vous pourrez accéder à
un grand nombre de conférences :
http://www.franceculture.fr/plateformes
La
révolte du pronétariat
de Joël de Rosnay
:
"Une nouvelle démocratie est en train de naître, inventée grâce aux nouvelles technologies ou médias des masses (Internet, blogs, SMS, chats…) par les citoyens du monde. Or ni les médias traditionnels, ni les politiques n’en comprennent vraiment les enjeux..."
http://www.pronetariat.com/
Pour un nouvel imaginaire politique,
présenté par Edgard Morin.
http://grit-transversales.org/article.php3?id_article=84
Le dernier cours de Michel Foucault
Le cours que Michel Foucault prononce en 1983 au
Collège de France inaugure une recherche sur la notion de parrêsia. Ce faisant,
Michel Foucault poursuit son travail de relecture de la philosophie antique. À
travers l'étude de cette notion (le dire-vrai, le franc-parler), Foucault
réinterroge la citoyenneté grecque, en montrant comment le courage de la vérité
constitue le fondement éthique oublié de la démocratie athénienne. Il décrit
encore la manière dont, avec la décadence des cités, le courage de la vérité se
transforme et devient une adresse personnelle à l'âme du Prince, donnant de la
septième lettre de Platon une lecture neuve. De nombreux topoi de la philosophie
antique se trouvent revisités : la figure platonicienne du philosophe-roi, la
condamnation de l'écriture, le refus par Socrate de l'engagement.
Dans ce cours, Foucault construit une figure du philosophe, en laquelle il se
reconnaît : en relisant les penseurs grecs, c'est sa propre inscription dans la
modernité philosophique qu'il assure, c'est sa propre fonction qu'il
problématise, c'est son mode de penser et d'être qu'il définit.
«La philosophie moderne, c'est une pratique qui fait, dans son rapport à la
politique, l'épreuve de sa réalité. C'est une pratique qui trouve, dans la
critique de l'illusion, du leurre, de la tromperie, de la flatterie, sa fonction
de vérité. C'est enfin une pratique qui trouve dans la transformation du sujet
par lui-même et du sujet par l'autre [son objet d']exercice de sa pratique. La
philosophie comme extériorité par rapport à une politique qui en constitue
l'épreuve de réalité, la philosophie comme critique par rapport à un domaine
d'illusion qui la met au défi de se constituer comme discours vrai, la
philosophie comme ascèse, c'est-à-dire comme constitution du sujet par lui-même,
c'est cela qui constitue l'être moderne de la philosophie.» -4e de couverture
Le
gouvernement de soi et des autres : cours au Collège de France, 1982-1983 -
Gallimard/Seuil - janvier 2008
Le Courage de la vérité (1984) t.2
- Gallimard/Seuil - 22
janvier 2009
Interview avec Laurent Jaffro et Frédéric
Gros :
http://sites.radiofrance.fr/chaines/france-culture2/emissions/repliques/
Montaigne, entretien
avec Comte-Sponville, les Essais, etc.
« Quand je danse, je danse; quand je dors, je dors; voire et quand je me
promène solitairement en un beau verger, si mes pensées se sont entretenues des
occurrences étrangères quelque partie du temps, quelque autre partie je les
ramène à la promenade, au verger, à la douceur de cette solitude et à moi. (...)
Nous sommes de grands fous: "Il a passé sa vie en oisiveté, disons-nous; je n'ai
rien fait d'aujourd'hui. - Quoi, n'avez-vous pas vécu? C'est non seulement la
fondamentale, mais la plus illustre de vos occupations. - Si on m'eût mis au
propre des grands maniements, j'eusse montré ce que je savais faire. - Avez-vous
su méditer et manier votre vie? Vous avez fait la plus grande besogne de toutes.
Notre grand et glorieux chef-d'oeuvre, c'est de vivre à propos. »
http://paris4philo.over-blog.org/article-32843810.html
...le corps est resté comme le
grand impensé de la psychanalyse. Seule, sans doute, Françoise Dolto a osé
s'emparer de ce problème en bâtissant la notion « d'image inconsciente du corps », qui rendait compte aussi bien de notre organisation somatique que,
éventuellement de ses dimensions psycho-spirituelles.
Avec Willy Barral, psychanalyste didacticien, auteur chez Payot de "Le corps de
l'enfant est le langage de l'histoire de ses parents",
interview réalisée par Michel Cazenave :
http://sites.radiofrance.fr/chaines/france-culture2/emissions/vivants/fiche.php?diffusion_id=72412
Sur la santé,
une réflexion originale à partir de Nietzsche et de la vie dans
l'interview à écouter :
http://sites.radiofrance.fr/chaines/france-culture/emissions/chemins/fiche.php?diffusion_id=74297
La
psychologie de Carl Gustav Jung apporte une immense ouverture dans notre
regard sur l’homme et sa constitution. Dans cette interview, Michel
Cazenave précise un certain nombre de découvertes et concepts jungiens
incontournables, tels que, entre autres, archétypes, processus d’individuation, anima animus. Il évoque également le sujet des crises au cours d’une vie, crises
sans lesquelles aucune maturation ne pourrait se faire.
http://ilke-angela-marechal.com/blog/?p=3009
sur
l'expérience intérieure :
http://ilke-angela-marechal.com/blog/?p=3013
sur la
synchronicité :
http://ilke-angela-marechal.com/blog/?p=133
Dans
une société en mutation
accélérée où l’homme d’aujourd’hui a perdu presque tous ses repères, la question
de l’unité se pose d’autant plus que l’ultra-spécialisation des savoirs d’une
part et la désagrégation des liens sociaux et « politiques » en faveur de
néo-tribalismes de l’autre, amènent à une atomisation de la connaissance et de
l’identité humaines... Sur le site
de l'université libre de Bruxelles :
http://www.ulb.ac.be/philo/cdb/index.html
Le mythe de
Pandore : conférence de Jean-Pierre Vernant
http://video.google.com/videosearch?q=vernant jean-pierre
pandora&rls=com.microsoft:fr:IE-SearchBox&oe=UTF-8&sourceid=ie7&rlz=1I7GGLD_fr&um=1&ie=UTF-8&sa=N&hl=fr&tab=wv#q=vernant+&hl=fr&emb=0
La philosophie n'est pas
le domaine réservé des professionnels de la philosophie. Elle peut venir de la
réflexion d'un physicien, d'un peintre ou d'un poète. Nietzsche qui relisait
l'histoire de la philosophie contre le platonisme dominant la faisait commencer
avec le chant tragique. Cette source poétique a été refoulée par la langue de
l'abstraction et de l'universalisme.
Le poète et philosophe Édouard Glissant nous la rappelle aujourd'hui, non pour
déplorer une origine perdue mais avec l'intention de déchiffrer le temps
contemporain : car la mondialité n'est pas le Nouveau monde de la connaissance
et de la conquête, au contraire, elle est imprévisible, opaque et tremblante. La
philosophie se doit d'en assumer les vérités changeantes et multiples, quitte à
sacrifier son obsession de l'unité.
Édouard Glissant a forgé quantité de notions et de schèmes qui bouleversent nos
conceptions des identités, des espaces et de la politique. Sa philosophie de la
relation est une pensée du lieu et du devenir, étonnamment clairvoyante sur les
transformations présentes, elle est aussi une invitation à changer la mesure du
monde.
Edouard Glissant
Philosophie de la relation : poésie en étendue
Gallimard - 2009
Luc-Olivier d'Algange « Le langage
symbolique nous restitue à ce qui, dans le temps, témoigne de l’éternité…»
propos recueillis par Jean-Marie Beaume :
http://signes-et-symboles.org/dossiers-symbole/index.php/2007/01/03/34-luc-olivier-d-algange
Vous pouvez consulter le
site d'Aldo Naouri,
pédopsychiatre, avec deux articles particulièrement intéressants :
Comment
peut-on être père sans femme ?
et
Ce que manger
veut dire.
Une émission sur la crise mondiale comme "déflation
salariale" et "mécompréhension du protectionnisme" : « L'esprit public » du
dimanche 5 avril 2009, par Philippe Meyer, avec :
- Max Gallo.
Romancier et historien
- Jean-Louis Bourlanges. Professeur à l'Institut d'Études Politiques de Paris
- Yves
Michaud. Philosophe, Directeur de l'Université de tous les savoirs
- Denis Olivennes. Président du directoire du Nouvel Observateur
http://www.radiofrance.fr/chaines/france-culture2/emissions/esprit_public/
En 1971
Chomsky & Foucault se rencontrent dans un débat pour la télé allemande, débat
intitulé
"Nature
humaine : Justice vs pouvoir et
violence du pouvoir"
et y confrontent leurs opinions. Chomsky pense qu'il est dans la nature humaine
de créer, d'aimer, de réaliser, etc. sans contrainte, et que la société doit
tout faire pour laisser cette nature humaine s'exprimer. C'est cette réflexion
qui le pousse à s'interroger sur la répression qui s'exerce sur ce besoin
intrinsèque de la nature humaine puis à analyser les outils que le pouvoir
utilise pour exercer cette répression.
Foucault est en désaccord avec la notion même de « nature humaine ». Peut-on
définir celle-ci dans « des termes que nous empruntons à notre société, à notre
civilisation, à notre culture » ET lier cette définition à une lutte contre
cette même société ?...
http://www.paris4philo.org/article-5731095.html
Un site à consulter :
http://www.fabriquedesens.net/